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Le berceau du fer

meditation

Méditation 7e dimanche de PÂQUES 12 mai 2024

12 Mai 2024 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Meditation

Évangile selon saint Jean (17, 11b-19) 

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : " Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité."

LIEN INDÉFECTIBLE 

Ce cœur à cœur de Jésus avec son Père au moment de quitter ses disciples et de s’avancer là où ils ne pourraient plus le suivre est bouleversant. Toute sa prière les embrasse et les confie à celui auquel il s’est constamment remis. 

Jésus leur a fait connaître son nom : Père… Il leur a appris à prier, comme lui. Mais comment entrer dans la réalité de cette prière adressée au Père tant que Jésus était avec eux ? Les disciples avaient le Fils. Nul besoin de se tourner vers le Père… Comment transférer ce lien ? Comment lui donner toute son intensité ? Plus que jamais, Jésus s’en remet à son Père, également pour le devenir de ses disciples. 

C’est beau de sentir son amour pour eux. Jésus ne quitte pas seulement ce monde mais ses disciples. Il craint pour eux. Il sait ce qu’ils vont traverser et que la seule manière de le vivre c’est d’être reliés à l’amour tout puissant sur lequel le mal et la mort n’ont aucune emprise. Mais les disciples ne le savent pas encore. Ils le découvriront plus tard quand leur maître sera revenu pour les affermir et les envoyer dans le monde. 

La prédication du Père par le Fils passera désormais par ces disciples revenus de la mort de leur maître. Jésus a cru en eux. Pas de plus grand amour ! Il s’est totalement remis à son Père et à ses disciples. Point d’orgue d’une vie dédiée sur le point de passer sur l’autre rive dans une liberté souveraine. La joie est celle de la mission accomplie. Jésus a tout donné. Il est libre y compris devant la mort qui l’attend et la vie qu’il a eue. Le Père demeure l’ultime point d’attraction de son existence. Jésus ne retient rien de son secret de vie. Il envoie ses disciples vivre de sa joie de Fils. Une fraternité plus forte que la mort couve en eux. Le monde en a besoin. C’est l’Esprit qui lui donnera corps. 

Cette prière du Christ nous invite à tout accueillir : Le don de sa Parole, de sa vie, et de l’Esprit, lien infini d’amour du Père et du Fils définitivement tournés vers notre humanité. Cet accueil nous fera demeurer dans son amour, devenir sa présence pour les autres, et porter des fruits de d’espérance, et d’amour. Le trajet des disciples, c’est le nôtre. Cette mission de fraternité, aujourd’hui, c’est la nôtre. Cap d’espérance sur le monde qui l’attend !


Equipe Evangile&Peinture – Marie-Dominique Minassian – Peinture Bernadette Lopez 
 

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Méditation Ascension du Seigneur 89 mai 2024

9 Mai 2024 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Méditation

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (16, 15-20)
En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons; ils parleront en langues nouvelles; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les 
malades s’en trouveront bien. » Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient.

« Jésus fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu »

L’Ascension bonne ou mauvaise nouvelle ? Pour les disciples c’est une mauvaise nouvelle parce que Jésus les quitte. Mais pour Jésus, c’est une Bonne Nouvelle car c’est l’Annonce du Don de l’Esprit Saint. 
Les disciples, et ont peu les comprendre, avaient eu du mal de se convaincre de la résurrection de Jésus et pourtant à peine quarante jours après, voici qu’il remonte vers le Ciel.

Ils restent, alors enfermés chez eux dans la crainte. Ils n’ont plus la présence physique de Jésus au milieu d’eux pour les réconforter. Ils doivent comme nous aujourd’hui, croire sans voir.

Et cette mauvaise nouvelle appelle les apôtres à une croissance. Il s’agit d’accepter de perte une présence physique, immédiate, mais réserver à un petit nombre, pour gagner une présence spirituelle disponible à tous quel que soit le lieu où le temps. Cette présence, intérieure, sera donnée par l’Esprit Saint à la Pentecôte, avant le face à face avec Dieu dans la vie éternelle.

Parole de Dieu pour éclairer notre route, de l’Evangile selon St Jean « Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai, je vous emmènerai avec moi pour que là où je suis, vous y soyez-vous aussi avec moi »

Messe anticipée de l'Ascension - Eglise St Joseph de Serémange-Erzange

Pour les chrétiens, la présence de Jésus se vit à travers l’Eucharistie, qui est le signe ultime de la présence réelle de Jésus mort et ressuscité par amour pour les hommes. Mais ils la vivent aussi dans l’Église, qui constitue le « corps du Christ » et le lieu de sa célébration; dans la prière, qui devient l’occasion d’une rencontre personnelle avec le Christ ; et dans l’autre, ce frère dont ils deviennent solidaires.

 

Equipe Méditation@Evangile – extrait du Jour du Seigneur– Les Equipes du Rosaire
 

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Méditation 6e dimanche de PÂQUES 5 mai 2024

5 Mai 2024 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Meditation

Évangile selon saint Jean (15, 9-17) 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. » Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. » 


" COMME LE PERE M'A AIME..."

« Comme le Père m’a aimé, moi aussi… » Jésus nous indique la Source ! Nul ne peut aimer s’il ne s’abreuve à la Source de l’Amour. Pierre et Paul aimeront jusqu’à en mourir. A nous de ne jamais désespérer de la force de l’Esprit qui peut s’emparer de nos pauvres existences quand nous croyons en l’amour invincible que Dieu a pour nous !

Il n'y a désormais plus de serviteurs mais des amis. Cela déboussole notre envie de bien faire, en bons serviteurs. En insistant sur l'origine de l'amour, et la liberté de l'Esprit, ces paroles désorientent notre culpabilité de ne pas être à la hauteur ou notre orgueil de faire partie des bons croyants.

Plutôt que de faire des efforts pour maîtriser une situation qui nous échappe, pour décider « qui mérite quoi », il est question de s'ouvrir à l'amour de Dieu, qu'aucune maîtrise ne contrôle. C'est la logique de l'amitié. Rentrer en amitié avec Dieu s'avère difficile si l'on tient à contrôler notre vie. L'Esprit, c’est lui qui nous aide à y parvenir.

Homélie de Mgr Pierre GASHY à l'Eglise St Martin de Fameck - 5 mai 2024

Aimer, c’est entrer en communion, dans le respect de chacun, non pas en fusion-absorption. 

Apprendre à vivre dans une communion qui n’oppose plus le maître au serviteur, le Père au Fils, Dieu à l’homme, le grand au petit, le fort au faible… mais qui les réunit dans une vraie relation d’amitié, juste, équilibrée. Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis. L’amour seul met fin à la guerre, à la jalousie, à la concupiscence, à tous nos freins à l’amour.

Demeurez dans mon amour : laissons résonner cette invitation pressante de Jésus.
 

Equipe Méditation@Evangile - extrait de l'Echo d'Ozanam N° 402  –  Vincent Ravince - Prêtre spiritain communauté de Fameck -  Peinture Bernadette Lopez 
 

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Méditation 5e dimanche de PÂQUES 28 avril 2024

28 Avril 2024 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Meditation

Évangile  selon saint Jean (15, 1-8) 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.

BRANCHE SUR LE CHRIST

Un sarment de vigne, séparé du cep, est quelque chose de mort. Pour qu’il soit vivant, il faut qu’il puise la sève à travers le cep de vigne. C’est cela que Jésus veut nous dire : « En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. » Et Jésus ajoute 8 fois dans ce petit passage : « Demeurez en moi » S’il met tant d’insistance à nous recommander de demeurer en lui, c’est que cela ne va pas de soi. il faut, de notre part, une démarche personnelle entièrement libre pour que nous soyons rattachés, reliés pleinement, au cep de vigne qu’est Jésus. 

Comment ne faire qu’un avec Jésus-Christ ? Il s’agit d’attitudes simples, concrètes, qui rendent actuelles les attitudes qui furent celles de Jésus durant sa vie terrestre. Attitudes simples ? La bienveillance, l’ouverture d’esprit, le souci de l’autre, le don de soi, le pardon, la volonté de paix, l’accueil fraternel. On en revient au programme des Béatitudes. C’est cela vivre de la vie même de Jésus, lui qui se présente comme le chemin, la vérité et la vie. 

Aujourd’hui, nous sommes ses représentants, au sens étymologique du terme : c’est nous seuls qui pouvons le rendre présent. Jésus disait à Philippe : « Qui me voit, voit le Père ». Pour cela il nous faut être greffés sur Jésus. « Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit.. » C’est comme quand tu veux te connecter avec le Wi-Fi. Mais dès que tu t’éloignes plus de connexion ! Pour être toujours connectés, tu prends un abonnement 4G ou 5G afin de continuer à communiquer… 

Dans ma relation avec Jésus, quand je suis dans des épreuves, (un proche malade, ou une dispute entre ceux que j'aime). J’ai l’impression que je suis très loin de Lui, pourtant la connexion peut fonctionner car Lui, il est toujours là ! Si je suis relié à lui, je peux, au cœur des pires épreuves, continuer de grandir et de parler avec assurance. 

Pour garder ce lien nous avons besoin de sa Parole, d’écouter les messages que Jésus nous donne, de les lire et relire. Via Internet, on peut trouver la Parole de Dieu, la lire et relire chaque jour. O Christ, tu nous veux "branchés" sur toi, en toi ! Que ta sève ressuscite tout ce qui est desséché, nous faisant porter des fruits d’amour et de justice.

Qu’ensemble nous devenions ton corps, et que nos vies soient Ta Vie !

Veilleurs, témoins d'une espérance
Témoins audacieux d'une vie nouvelle
Témoins transfigurés et lumineux
Témoins habités d'une immense joie

Bénédiction des "semeurs de fraternité et d'espérance" par Mgr Philippe BALLOT

 

Equipe Méditation@Evangile – Extrait de l’Echo d’Ozanam N°401 -  Vincent Ravince – prêtre spiritain-communauté de paroisses du Bienheureux Frédéric Ozanam - Peinture Bernadette Lopez - image Pascal Blaise

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Méditation 4e dimanche de Pâques

21 Avril 2024 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Meditation

Evangile Jean (10 11-18 )

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

PRENDRE PART AU PROJET D'AMOUR DU CHRIST DANS SA VIE 

En ce dimanche des vocations nous apprenons ce que veut dire la "pastorale" dont nous parlons tant dans la vie de l'Église, non pas les bâtiments mais les personnes :  le Christ se révèle être le seul et vrai Pasteur qui aime ses brebis et les conduit vers la vraie vie, car Il est lui-même cette Vie. 

Tout se joue dans une relation personnelle et communautaire avec Lui, en Lui et Par Lui. 

Le Panurge de Rabelais, prit un jour un mouton et le jeta à la mer. Aussitôt, tous les moutons du troupeau le suivirent et se noyèrent. L’histoire dénonce la folie de ceux qui se contentent de suivre sans se poser de questions et vont droit à la catastrophe.

Le chrétien suit-il comme un mouton sans se poser de question ? Jésus nous met en garde contre ceux qui exercent sur nous une influence intéressée, une ambition personnelle.  A leur école, nous risquons de n'être que de faux bergers ou pasteurs qui ne cherchent que leurs intérêts, leur gloire, leur reconnaissance personnelle au détriment de l'unité, de l'harmonie de la communauté, de la compassion et du don de soi.

En affirmant qu’il est le vrai berger et la porte de la bergerie, Jésus nous invite à faire preuve de discernement, à exercer notre esprit critique. Il est le seul et unique berger. Avant la Passion, Jésus revêtira la tenue de serviteur pour laver les pieds de ses disciples. Loin de nous écraser, Il nous libère et nous fait prendre conscience de notre responsabilité. 

À Pierre, Jésus demandera par 3 fois « M’aimes-tu ? ». Voilà la condition indispensable ! Aucune autorité vraie, à l’image du Christ, ne peut s’exercer sans amour ;
-    c’est sur l’amour pour leurs enfants que repose l’autorité des parents. 
-    c’est sur l’amour pour leurs élèves que repose l’autorité des enseignants. 
Que toute autorité soit toujours enracinée dans l’amour du Christ qui a donné sa vie pour nous.

La Journée mondiale de Prière pour les Vocations nous invite, chaque année, à considérer le don précieux de l’appel que le Seigneur adresse à chacun de nous, son peuple fidèle en chemin, pour que nous puissions prendre part à son projet d’amour et incarner la beauté de l’Évangile dans les différents états de vie. 

PRIERE INDIVIDUELLE     

Dieu éternel et tout-puissant, Père de toute la création, par le baptême tu nous invite à être des disciples missionnaires et à nous engager sur le chemin de la sainteté dans tous nos engagements humains et professionnels.
Renouvelle-nous dans les promesses de notre propre baptême pour que nous soyons de joyeux missionnaires de ta Parole, sel de la terre et lumière du monde.

Nous te demandons que de nombreux laïcs engagés et missionnaires se lèvent pour répondre aux besoins du monde et de l'Eglise aujourd'hui.
 

PRIERE COLLECTIVE

Dieu notre Père, nous te rendons grâce par ton Fils Jésus Christ.
Aujourd'hui, il nous invite à devenir serviteurs à sa suite.
Dieu notre Père, nous te rendons grâce pour ton Esprit.
Qu'il donne à chaque baptisé de découvrir et de vivre sa vocation dans l'Esprit.
Qu'il donne sa force à ceux qui choisissent de suivre le Christ dans la vie consacrée, les ministères ordonnés et le mariage.
Dieu notre Père, que ton Esprit donne à nos communautés de proposer au cœur de chacun de devenir prêtre, diacre, laïcs missionnaires, d’inviter à la vie consacrée,
et d'accompagner les époux chrétiens, et les familles
Que ton Esprit d'amour fasse de nous des serviteurs joyeux de l'Evangile, à la suite de ton Fils.

( pape François)

 

Equipe Méditation@Evangile – extrait de l’Echo Frédérique Ozanam N°400 – Vincent Ravince - spiritain –François Roger - Peinture Bernadette Lopez


 

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Méditation 3e dimanche de PÂQUES 2024

14 Avril 2024 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Meditation

Évangile selon saint Luc (24, 35-48) 

En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. » Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. » 

LA PAIX SOIT AVEC VOUS

Le mot préféré de Jésus après sa résurrection est le mot "paix". C'est une des premières paroles quand il apparaît à ses apôtres, comme dans le passage que nous venons d'entendre : "La paix soit avec vous !"
 
Chaque fois que la messe est célébrée, nous entendons ces mêmes paroles qui s'adressent à nous dans notre vie de tous les jours, juste avant de recevoir le corps et le sang vivant, ressuscité, de Jésus dans la Communion. 

La paix du Christ est l'antidote pour la maladie la plus endémique de notre société moderne et sécularisée : le stress, la dépression, l'angoisse, la peur, la guerre. Nous tous, dans une mesure plus ou moins grande, en sommes affectés. Dans la mesure où notre amitié avec le Seigneur ressuscité s'approfondit, nous sommes peu à peu guéris de ces maladies, par sa paix qui agit :

- D'abord la paix pour nos esprit. Quand nous contemplons les plaies de Jésus, ces plaies qui restent visibles dans le corps glorieux du Seigneur, nous savons avec certitude que son pardon est durable ; une fois qu'il pardonne nos péchés, nous sommes réellement pardonnés ; notre conscience est en paix.

- Puis, la paix pour nos cœurs. Quand nous voyons l'endroit des clous dans les mains et le coté ouvert du Seigneur ressuscité, nous savons avec certitude que nous sommes aimés d'un amour qui ne passe pas, un amour inconditionnel, personnel, victorieux de tout mal : l'amour du Christ.

Ensuite, la paix dans nos corps.  A l’image du corps du Christ ressuscité, nous devons nous libérer de tout ce qui défigure notre visage, noirci notre vision, assourdit nos oreilles, rend inaudible notre parole. Alors tous nos sens pourront participer et rayonner de la joie et la beauté du corps ressuscité de Pâques.

Enfin, la paix pour nos âmes. Le Christ est vivant, et il règne sur un Royaume éternel qui s'étend toujours davantage, et il nous invite chacun et chacune à travailler avec lui à l'extension de ce Règne. Nous avons à faire un travail qui compte, qui en vaut la peine, et qui répondra à notre quête de sens. La paix du Seigneur ressuscité est ce dont nous avons vraiment besoin.

Cette paix, celle de l'esprit, du cœur, de l'âme et du corps, je suppose que nous voulons tous en faire l'expérience plus profondément. Et le Christ, bien plus que nous, désire la même chose. C'est pour cela qu'il a souffert, qu'il est mort et ressuscité. Mais si tel est le cas, pourquoi alors sommes-nous si facilement vaincus par le stress, l'angoisse, le découragement, la peur ? C'est parce que beaucoup d'obstacles peuvent empêcher la paix du Christ d'envahir notre vie. L'obstacle le plus évident est le péché.

Souvent nous péchons par faiblesse. Ces échecs-là sont en général faciles à avouer et à regretter. Mais il peut arriver aussi que nous laissons subtilement des habitudes de péché s'enraciner dans notre vie et dans la vie de nos Nations. 

Désormais, ceux qui lutteront contre le péché se souviendront qu’ils ont dû, eux aussi, recevoir le pardon et accueillir la Paix du Christ ! Ils sont frères, à tout jamais, de tous ceux vers qui ils seront envoyés. C’est la naissance de l’Église ! Église est fondée sur de pauvres pécheurs qui ont fait eux-mêmes l’expérience de leurs propres faiblesses. Ceux qui sont appelés à pardonner au nom de Jésus, sont d’abord appelés à reconnaître leurs propres pauvretés. Ils sont même appelés à la faire connaître à toute l’humanité et à partager la paix de l’esprit, du cœur, du corps et de l’âme, à toutes les nations et à tous les peuples. « A nous dans être les témoins ».

 

Equipe Méditations@Evangiile – Extriat de Predicatho Overblog – Peinture Bernadette Lopez 

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Méditation 2e dimanche de PÂQUES - Dimanche de la Divine Miséricorde

7 Avril 2024 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Méditation

Évangile selon saint Jean (20, 19-31) 

C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté… Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » (…) 

MISSION MISÉRICORDE 

Les disciples sont réunis, mais ils sont un corps mort. Figés par la peur de l’extérieur, ils sont rivés à l’histoire impossible qui vient de se dérouler sous leurs yeux et les obsède. Ils sont encore dans la sidération de la croix et de la fin du chemin accompli avec Jésus. Ils sont perdus. Le jour d’après ne peut avoir lieu. Les images tournent en boucle. Ils sont morts avec lui. Le tombeau a définitivement clos l’aventure. 

C’est dans cette déréliction, ce trou noir de la peur que Jésus vient. C’est là qu’il leur fait signe. Jésus ne demande aucun compte. C’est sa paix qu’il leur donne. Une paix qui vient étouffer tous les non-dits de cette histoire, chasser tout le mal-être que les événements ont laissé tout au fond du cœur de chacun. Pas moyen de fuir cette angoisse que la croix soit aussi le lot du disciple. Ils ne le sont pourtant plus à cet instant. Plus de maître, plus de disciples… alors quand Jésus leur apparaît, c’est la joie qui explose. 

Ils reviennent à la vie. Ils ressuscitent. Ils reviennent de la mort de la peur et de la culpabilité. Leur désertion n’a pas dissuadé Jésus de les retrouver et de leur refaire confiance. Il leur redonne le sens de leur expérience. Ils étaient perdus. Ils sont retrouvés, pardonnés, chargés de la paix de Dieu pour la diffuser jusqu’aux extrémités de la terre. Cette paix nous atteint aujourd’hui même. Et Thomas nous montre le seul obstacle à la résurrection du disciple : l’incrédulité, le manque de foi.

Jésus nous attend là aussi. Il vient dissiper ce qui nous empêche d’embrasser sa vie plus forte que la mort. Il nous donne tous les signes dont nous avons besoin pour nous avancer dans la réalité du Royaume ouvert par la pierre roulée. 

Jésus est en visitation. Il ressuscite ses disciples et leur confie son pouvoir de vie pour aimer comme lui jusqu’à l’extrême. Il nous ressuscite et nous fait sortir de tous nos tombeaux par l’Esprit Saint pour l’urgence de sa paix et de son pardon : à recevoir et à transmettre. Cap sur la mission miséricorde ! 

Jésus, j'ai confiance en Toi

 

C’est la naissance de l’Eglise ! L’Eglise fondée sur de pauvres pêcheurs qui ont fait eux-mêmes l’expérience de leur propre faiblesse. Ceux qui sont qui sont appelés à pardonner au nom de Jésus, sont d’abord appelés à reconnaître leur propre pauvreté. Ils sont même appelés à la faire connaître à toute l’humanité, comme nous aujourd'hui, comme disciples du Christ, missionnaires de Sa Lumière enracinés dans l'Amour de Dieu qui console, pardonne et donne l'espérance.
 

Equipe Evangile&Peinture - Marie-Dominique Minassian - peinture Bernadette Lopez 
 

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Méditation Jour de Pâques 31 mars 2024

31 Mars 2024 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Meditation

Evangile Jean (20, 1-9)

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

"Christ est ressuscité !"

Ce que proclame aujourd’hui la foi de l’Eglise, c’est que la vie et le bonheur ne sont liés ni au succès, ni à l’avoir, ni au pouvoir. La vie est les joies véritables peuvent ouvrir leur chemin jusque dans l’échec, la souffrance et la mort, depuis que la mort a surgi la vie, et que du tombeau ouvert a jailli l’espérance.

L’affirmer n’est pas pour autant une invitation à la paresse, à la morne résignation et à la soumission aux fatalités. L’évènement de Pâques fait de nous les plus libres, les plus responsables et les plus audacieux des hommes passionnés d’ouvrir, jusque dans nos impossibles, des chemins de résurrection et de vie.

Avec la Pâques de Jésus, l’histoire du monde et celle d’un chacun d’entre nous a basculé sur le versant de Dieu, une nouvelle création a commencé et des décombres de la vieille humanité surgit une humanité nouvelle : celle-là même de Dieu.
« Christ est ressuscité ! » Les mots trébuchent lorsque nous tentons de désigner cet évènement unique dans les profondeurs insaisissable de l’existence. Comment rendre compte d’une telle explosion d’espérance et de vie ! Et comment dire ce qui est de Dieu ! Le silence, parfois, est le plus intense.

Nous n’en aurons jamais fini de laisser l’évènement de Pâques déployer toutes ses résonances d’humanité dans notre vie. Car aujourd’hui comme hier, Jésus et son Evangile ne cessent de traverser nos murailles, d’ouvrir nos tombeaux et de suscité et de ressuscité l’humanité de Dieu.

L’espérance nous fait entrevoir le Royaume. C’est elle qui se manifeste dans nos somptueuses cathédrales, les vitraux, les grands orgues, les chants solennels des assemblées. Dans la nuit de Pâques, nous avons célébré la résurrection en passant de l’obscurité à la lumière, du silence à l’alléluia, de l’inquiétude à la joie. Nous chantons, en écho avec les anges, le Gloria in excelsis, dans un nuage d’encens. Dans la nuit de Pâques 7135 jeunes, ados, adultes ont été baptisés en France.

La Résurrection est un débordement, le jaillissement d’une vie d’amour que rien n’a pu arrêter, pas même la mort. Elle continue son chemin ici et maintenant. C’est à nous d’être bouleversés.

Joyeuse fête de Pâques !

 

Equipe Ressurection@Evangile - Paul Joseph Schmitt – Evêque de Metz (1958-1987) – François Roger -Peinture Bernadette Lopez


 

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Méditation Vendredi Saint (B) 29 mars 2024

29 Mars 2024 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Meditation

Évangile selon saint Jean (18, 1-40.19,1-42)

J'ai soif - Tout est accompli

...Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture: ‘Aucun de ses os ne sera brisé.’ Un autre passage de l’Écriture dit encore : ‘Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.’

REGARDS ÉLEVÉS

Ce récit de la Passion a de quoi nous réveiller. La marche de Jésus vers son heure est remarquable. Le dernier repas avec les siens, le dépôt de son vêtement et le lavement des pieds de ses disciples avaient déjà tout dit du cœur de Jésus, de sa résolution d’aller jusqu’à l’extrême pour dire au monde l’amour dont Dieu les aime. Il avait ainsi signifié son grand désir que nous ayons la vie, sa vie en plénitude. Il leur a donné son secret de vie heureuse: consacrée aux autres. Et la croix n’avait plus déjà plus d’emprise sur lui.

Non seulement Jésus n’a pas fui, mais il s’avance. Quelle force ! Il faut l’entendre dire « c’est moi, je le suis ». Quelle présence aux événements et à leur signification… il y a de quoi troubler. Jésus n’a nul besoin de la force, ni de la violence. Il est. Et rien ne peut le faire défaillir. Il traverse l’hypocrisie, la trahison, les manipulations et les lâchetés humaines et leur oppose la liberté et la consistance de son « je suis » qui n’a que faire de tout cela. Jésus est en train d’accomplir les Écritures. Et rien ne peut l’en faire dévier.

Personne n’avait imaginé ni la tournure ni la forme que cela prendrait. Les hommes ont choisi. Ils ne savaient pas que la croix deviendrait le signe de l’amour plus grand. Ils ne savaient pas que Jésus en ferait son trône pour aimer le monde sans retour. Un « Je t’aime » sans condition qui traverse l’histoire des hommes et des femmes et leur offre son issue de secours. Il faut lever les yeux, nous dit l’évangéliste. Le cœur transpercé de Jésus continue de couler sur la terre, aujourd’hui comme hier et jusqu’à la fin des temps. Il ne cesse de crier l’arrêt des combats et de la violence. La seule qui soit viable c’est celle de l’amour qui fait reculer ceux qui en veulent à la vie.

Jésus, ton cœur transpercé m’arrache à mon existence endormie. Le coup de lance m’introduit dans ton cœur et ta vie donnée m’envahit. L’eau et le sang. Le goût de toi m’arrive. Mon désir est assiégé, subjugué. J’en ai fini avec l’errance et la fuite. Comment vivre comme toi, jusque-là ? À te regarder vivre, la mort me quitte ! Cap sur ta joie! 

 

Seigneur Jésus... sur ton Chemin de Croix Tu as porté aussi ma croix... Tu la portes aujourd’hui avec moi et pour moi, et... Tu veux que moi aussi, aujourd’hui, je porte avec Toi ta croix et, T’accompagnant, je me mette avec Toi au service du Salut du monde. Aide-moi, afin que mon Chemin de Croix ne soit pas simplement le pieux sentiment d’un instant. Aide nous non seulement à T’accompagner par de nobles pensées, mais à marcher sur ton chemin avec le cœur, plus encore avec les pas concrets de notre vie quotidienne. Aide-nous pour que nous marchions avec tout nous-mêmes sur le Chemin de Croix... Libère-nous de la peur de la croix... aide-nous à trouver, «en perdant notre vie», le chemin de l’amour, le chemin qui nous procure véritablement la vie, la vie en abondance .( Prière du Cardinal RATZINGER )

 

Equipe Evangile&Peinture - Marie-Dominique Minassian - Peinture Berrnadette Lopez

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Méditation de la Sainte Cène du Jeudi Saint 28 mars 2024

28 Mars 2024 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Méditation

Lecture de la première épître aux Corinthiens (11, 23-26)

Les disciples d'Emmaüs

Frères, moi, Paul, j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, ce que à mon tour je vous ai transmis le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites cela en mémoire de moi. » De même, après le repas, il pris la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang ; chaque fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi. » Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

Surplus d'humanité

Jésus a réuni les douze apôtres pour un dernier repas. Il sait qu’il va quitter le monde pour retourner auprès de son Père. Il leur donne alors un moyen concret de le rendre présent après son départ. Il accomplit un acte, à première vue ordinaire, mais qui ouvre à une espérance inouïe. Jésus sera présent dans son absence, dans un morceau de pain et une coupe de vin, à chaque fois que l’on fera mémoire de lui.

Le pain et le vin ne sont pas seulement des signes parmi d’autres, pris au hasard. Ils sont nourriture, c’est-à-dire condition de la vie humaine. Jésus se rend nécessaire à notre existence. Sans lui, pas de vie véritable. Pas de sens. La vie ne surgit que si elle se reçoit du don que le Christ nous a fait de sa personne. Ce don, nous le recevons dans l’espérance. La vie véritable est toute pétrie d’espérance

Dans le pain et le vin, toute notre vie et toute la création sont portées en action de grâce devant Dieu. L’Eucharistie nous rappelle l’unité de la création, que l’homme a le droit et le devoir de dominer, à condition de tout recevoir en action de grâce, en s’interdisant toute appropriation. L’action de grâce nous préserve de la destruction de ces biens offerts, dont nous sommes les gardiens, et non les propriétaires.

Recevons aujourd’hui le Christ, avec humilité et reconnaissance, comme un don de vie, un don de grâce, un surplus d’humanité puisé en Dieu. 

Bonne fête à tous les prêtres qui accompagnent chacun sur les chemins de la foi et du service des autres. Donne aux prêtres de persévérer dans leurs missions et leurs ministères, en communion avec tous les laïcs engagés dans les projets pastoraux diocésain et en communion avec le synode pour une Eglise ouverte à tous et proche du monde blessé..

 

Equipe Méditation@Evangile - frère Benoît Delhaye - Couvent de Strasbourg - Peinture Arcabas

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