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Le berceau du fer

meditation

Rendre compte de l'espérance qui est en nous

24 Mai 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Rendre compte de l'espérance qui est en nous

Appelé à vivre au souffle de l’Esprit de Vérité, l’Apôtre Pierre dans sa lettre de ce jour est ferme, fraternelle et incontournable. Rendre compte de l’espérance qui est en nous, c’est donner à nos compagnons d’humanité le goût du sel, ce goût de la vie qui nous est donnée en abondance.

C’est à notre manière d’être, de vivre et de servir que nos contemporains pourront entrevoir en nous et à travers nous le visage de celui qui donne du sens à notre vie, le visage resplendissant de celui qui, par sa mort et sa résurrection, fonde toute notre espérance et ouvre à l’humanité entière un chemin de salut.

Notre monde a besoin d’hommes et de femmes pour dire et crier à qui veut l’entendre que, depuis le matin du tombeau vide, les ténèbres n’ont plus droit de cité en notre humanité. Christ est mort, Christ est ressuscité et notre monde doit à présent devenir ce qu’il n’est pas encore: capable de voir, capable de comprendre, capable de reconnaître l’Esprit de vérité.

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son père, il dessinait à ses disciples le profil des témoins dont notre monde a besoin: «Si vous m’aimez, vous resterez fidèles à mes commandements.» Demeurer fidèle aux commandements de Jésus, l’aimer et nous laisser aimer par le Père, voilà le chemin du disciple, un chemin qui nous identifie au Christ lui-même et fait de nous d’authentiques témoins du Règne qui vient.

Le pape François l’a bien compris. Il ne cesse de rendre compte de l’espérance qui est en lui, rappelant, dans une belle cohérence de vie, de gestes et de paroles, le chemin du Christ et de l’Evangile. Un chemin qui nous conduira toujours vers nos frères, les pauvres, qui ont comme nous faim de pain, de paix et de joie. Nous sommes tous des mendiants d’espérance et de bonheur.

Comment allons-nous rendre compte de l’espérance qui est en nous… « Dans la douceur et le respect » selon ce que dit l’apôtre Pierre ? Que l’Esprit de Pentecôte nous donne son Souffle et le Feu de l’espérance...

Extrait de prions en Eglise -Père Benoît Gschwind – assomptionniste
Image de la paroisse N.D. de l’Espéran
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Celui qui croit en moi accomplira les mêmes oeuvres que moi

17 Mai 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Celui qui croit en moi accomplira les mêmes oeuvres que moi

En ce 5ème dimanche de Pâques Jésus nous dévoile le désir qui est le sien de nous faire partager sa présence, même lorsqu’il aura disparu de nos yeux de chair. Rien ne lui importe plus que de nous voir prendre le chemin qu’il nous trace vers le Père. Il se fait lui-même notre chemin... pourquoi craindrions-nous ?
Jésus évoque son départ prochain devant ses disciples et il ajoute qu’il reviendra les chercher. Ils n’ont donc pas à être bouleversés: «Ne soyez pas bouleversés. Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.»
Dans nos vies, nous vivons parfois des heures semblables à celles des premiers chrétiens et des peurs angoissantes s’abattent sur nous, à cause d’un avenir incertain, une fracture dans nos relations, une crise économique imprévue, un handicap débilitant, une maladie incurable, une sérieuse diminution physique qui accompagne la vieillesse, etc.
À nos drames individuels, s’ajoutent les craintes collectives : le chômage, la violence, la surpopulation, la faim dans le monde, la pollution, les conflits qui se multiplient.

À travers ces tempêtes de la vie, le Christ nous rassure et nous offre une direction et une protection : «Je suis avec vous tous les jours... Je suis le chemin, la vérité et la vie».

Celui qui croit en moi accomplira les mêmes oeuvres que moi

L’évangile d’aujourd’hui rappelle que nous sommes appelés non seulement à croire en Jésus mais aussi à utiliser nos talents pour faire ce qu’il a fait. «Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais» : apporter le réconfort à ceux et celles qui sont affligés, accompagner les malades, protéger les faibles et les vulnérables, manger avec les pécheurs, défendre le droit des opprimés, dénoncer l’injustice. Nous sommes les mains, les pieds et le cœur, le corps du Christ dans notre monde.

La première lecture d’aujourd’hui est révélatrice de l’importance du service pour les chrétiens. Les disciples, après la résurrection, commencèrent à comprendre le message de Jésus, ils se donnèrent des structures qui correspondent à son enseignement : ils instituèrent des diacres pour servir aux tables, prendre soin des veuves, aider les pauvres, visiter les malades. C’est un symbole significatif qui nous rappelle que la «pratique religieuse» consiste avant tout à incarner dans nos vies les exigences de l’Évangile, c’est-à-dire savoir se mettre au service des autres.

Jean souligne même que la célébration de l’eucharistie ne prend toute sa valeur que si nous sommes au service les uns des autres, comme le Christ l’a été durant sa vie et comme il a voulu le souligner par le lavement des pieds. Le Christ est un exemple vivant de ce que nous devons faire dans notre vie de tous les jours. «Celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi»

Extrait des réflexions sur l'évangile dominical par le Père Yvon-Michel Allard, cursillos.ca
Images extraites de Evangile et Peinture et Hermanoléon Clipart

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Jésus vient donner la vie en abondance

10 Mai 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Jésus vient donner la vie en abondance


En ce jour où l’Eglise nous invite à prier pour les vocations, les textes proposés portent notre méditation sur le berger, rassemblant en Lui, toute l’humanité, où Jésus se définit comme, la porte, le portier, le berger.
Malgré toutes nos revendications d’indépendance et d’autonomie, nous avons besoin d’un gouvernail, d’être guidés vers le bonheur, de trouver son chemin vers une vie pleine et entière. Le Christ nous offre cette protection contre les éléments qui pourraient nous faire du tord et nous détruire.

Jésus vient donner la vie en abondance

Nous pouvons bien sûr suivre d’autres guides, et beaucoup se présentent à nous comme des «sauveurs providentiels». On nous promet un corps parfait, sans ride, qui ne vieillit pas, le bonheur instantané si nous achetons telle maison, telle voiture; les vacances de nos rêves, de placement en bourse ou une assurance qui nous procurera un avenir assuré. Avec la crise économique mondiale des années 2008 des milliers de personnes se sont rendu compte de la fragilité de ces promesses.
Jésus se présente à nous aujourd’hui comme le guide, le passage, la porte qui donne accès à un monde meilleur. Derrière cette porte, il n’y a pas un Dieu qui fait peur, un Dieu qui demande des performances extraordinaires, mais un Dieu qui aime, qui accueille le fils prodigue, la fille pécheresse, le bon larron, Pierre repenti, Paul le persécuteur.

La préoccupation du Seigneur n’est pas de nous enfermer dans un enclos afin de nous protéger, mais bien de nous faire découvrir la beauté de l’air libre, des grands horizons, des espaces illimités : «Il entrera et sortira et trouvera du pâturage».
Suivre Jésus n’est pas, comme certains le pensent, vivre une vie à moitié, c’est au contraire vivre pleinement : «Je suis venu pour que vous ayez la vie et l’ayez en abondance.»

Jésus vient donner la vie en abondance

En cette journée mondiale de prière pour les vocations, disposons donc notre cœur à être une “bonne terre”, à aller sans peur pour servir, pour écouter, accueillir et vivre la Parole et porter ainsi du fruit. Plus nous saurons nous unir à Jésus par la prière, l’Eucharistie, les Sacrements célébrés et vécus dans l’Église, plus grandira en nous la joie de participer avec Dieu au service du Royaume de miséricorde et de vérité, de justice et de paix. Et si l’on décidait d’être heureux !...

Extrait de la Réflexion sur l'évangile dominical par le Père Yvon-Michel Allard
http://www.quelleestmavocation.com
images affiche vocation 2014 - JMJ Brésil

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Reste avec nous Seigneur

2 Mai 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Reste avec nous Seigneur

"Reste avec nous Seigneur, car le soir tombe et le jour déjà touche à sa fin"
Voici les deux disciples en route vers Emmaüs, fuyant le lieu où ils avaient cru voir se concrétiser leurs espérances. Jérusalem ! La ville où, tout se passe. Fausse route, route de déception et de tristesse. Découragés, les deux disciples retournent à leur village. «Nous espérions, mais maintenant nous n’avons plus d’espérance».
Ce manque d’espérance, nous le retrouvons, dans nos propres vies, nous qui devons parfois faire face à des situations humainement sans issue, un deuil cruel, un échec professionnel, une maladie, un revers de fortune, une dépendance à la drogue, à l’alcool, au jeu, une infidélité désastreuse, mais aussi dans la vie de l’Église comme une flamme fragile, nous espérions que le christianisme puisse se développer ...nous espérions que nos enfants, avec l’éducation qu’ils ont reçue de nous, puissent transmettre le flambeau de la foi à leurs enfants…
Nous sommes tous, à un moment ou l’autre, sur la route d'Emmaüs, nous rentrons à la maison, la tête basse, découragés et sans solutions à nos problèmes. Le cœur n’y est plus. Notre route s’enfonce déjà dans la nuit...
C’est à ce moment que Dieu veut entrer de nouveau dans notre vie. Il vient à travers un ami, un collègue de travail, un étranger, un événement heureux. Il écoute avec attention nos histoires et nos mésaventures, il en fourni des clés d’interprétation, Et voici qu’à travers ses paroles, il se met à éclairer nos réalités quotidiennes d'une lumière nouvelle.

Reste avec nous Seigneur

Petit à petit, comme pour les disciples d’Emmaüs, la lumière se fait. La Parole de Dieu fournit un éclairage différent. Avec calme, l’ami fait revoir nos événements sous un angle nouveau. «Reste avec nous... il se fait tard, le jour baisse... viens à table chez-nous».
A table, à la fraction du pain, les disciples d’Emmaüs le reconnaissent et peuvent maintenant retourner à Jérusalem en plein cœur de la nuit pour retrouver les autres, ceux qu'ils ont abandonnés le matin même, pour s’échanger le message pascal : «Le Seigneur est ressuscité». Et c’est la grande joie. La foi vivante, la foi véritable commence là où commence la joie de la Rencontre. «Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux».
Les disciples d'Emmaüs sont nos précurseurs. En effet, ils en sont déjà aux trois piliers de la foi de ceux qui n'ont jamais vu Jésus : l'Écriture, que Jésus leur fait comprendre, le Partage du pain, symbole de l'amour qui doit nous unir, la Communauté que nous appelons Église, que les deux disciples retrouvent et qui nous rassemble tous les dimanches..
Reste avec nous Seigneur, car le soir tombe, et l’aube d’un jour nouveau est déjà là...

Extrait de cursillos.ca Père Yvon-Michel Allard
Peinture Arcabas – Photo extraite de Partage SV
DP

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La porte de la Miséricorde

26 Avril 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

La porte de la Miséricorde

Le pape François canonise ce dimanche 27 avril au Vatican, en présence du pape émérite Benoît XVI, deux de ses prédécesseurs. Avec Jean XXIII (1958-1963), le pape qui a convoqué le Concile, il confirme Vatican II comme socle de l'Église. Et pour Jean-Paul II (1978-2005), qui fut pape durant 27 ans, il consacre une personnalité au destin hors du commun, à laquelle toute une génération de catholiques s'est identifiée.

Les deux papes ont en commun d’avoir permis, par leur audace visionnaire, au catholicisme d’affronter les défis de l’époque et de poursuivre sa mission d’évangélisation.
Depuis l’an 2000, ainsi l’a voulu le pape Jean-Paul II, le dimanche après Pâque est celui de la Divine Miséricorde. Une miséricorde dont parlait Jean XXIII dans un discours improvisé au moment de l’ouverture de Vatican II : « L’Église préfère recourir au remède de la miséricorde plutôt que de brandir les armes de la sévérité. » C’est bien dans cette lignée que se situe le Jean-Paul II. « N’ayez pas peur ! Ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! »
Pourtant dans l’Evangile de ce dimanche, les disciples semblent abandonnés à la maigre protection de portes fermées à clef, eux qui ont vu un tombeau ouvert !
Et Jésus vient ce matin, avec une parole de paix qui prend en compte leur peur légitime, avec ses plaies ouvertes, qui légitiment leur peur. Souffrance, passion, mort ne lui ont pas été épargnées, il ne promet pas aux disciples ni à nous-mêmes un autre chemin.

La porte de la Miséricorde

Mais montrant ses blessures et donnant l’Esprit Saint, il ouvre pour eux une porte dans leur peur et dans leur mort : la porte de la miséricorde et du pardon. Fortifiés d’avoir vu les plaies dans les mains du Ressuscité, les disciples pourront comme lui affronter les péchés des hommes sans se laisser détruire mais en les anéantissant par le pardon qui vient de Dieu. Voilà les portes de justice qui s’ouvrent, celles qui laissent passer l’Amour qui seul demeure éternellement, le pardon qui résiste aux violences et détruit la haine.
Les disciples ont vu le Seigneur, celui qui revenu de la mort l’a détruite. Ils ont cru que Celui-ci est le Christ, le Fils du Dieu vivant, et par leur foi ils ont eu et annoncé pour nous la vie éternelle donnée par le Dieu de miséricorde infinie.
Grâce à l’apôtre Thomas qui a vu et qui a cru, nous pouvons, sans l’avoir vu ou en l’ayant vu, croire dans le Christ, ressuscité des morts et manifesté dans la chair.
Au soir de sa vie, Jean XXIII tiendra ses propos « Ce qui compte le plus dans la vie est Jésus-Christ béni, sa Sainte Eglise, son Evangile, la vérité et la bonté. » Mon Seigneur, et mon Dieu, que vive Vatican II !

Extrait de Dominique Greiner et Chalais.com
Image de Saint Jean XXIII et de Saint Jean-Paul II – Le Jour du Seigneur

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Un coeur confiant

5 Avril 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Le Seigneur vient nous sortir de nos enfermements, de nos tombeaux, de tous ce qui empêche d’être pleinement vivant : nos peurs, nos mesquineries, nos jugements, nos manques d’amour pour nous-mêmes et pour les autres...

Nous avons pris la route le mercredi des cendres et nous savons qu’elle est parfois tellement encombrée de cailloux qu’il devient difficile de marcher ; prenons un petit moment pour la désencombrer, la déblayer...

Seigneur Jésus,                                                                                                                               toi la résurrection et la vie,                                                                                                                tu as rendu la vie                                                                                                                               à ton ami Lazare.

Tu es plus fort que la mort.                                                                                                      Donne-nous un cœur confiant                                                                                                         et remplis d’espérance,                                                                                                                 prêt à t’accompagner                                                                                                                      sur la route de Jérusalem                                                                                                                et à t’accueillir vivant                                                                                                                        le Jour de Pâques.                                                                                                                      

Voici la renaissance, le retour à la vie.                                                                                            Le baptisé est celui qui passe d’une vie mortelle à une vie de gloire                                             Oui, c’est aujourd’hui l’heure de passer de la mort à la vie avec le Christ                                              en renouvelant notre foi en lui.                                                                                                  

 

Textes : Nancy de Montpellier                                                                                               Illustrations : Etienne Jung                                                                                                           FNP Edition                                                                                                                                     15-17, rue de l’Hôpital, B- 6060 – Gilly

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Un coeur ouvert

22 Mars 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

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C’est toujours le Seigneur qui fait le premier pas pour venir vers nous ;
il est là sans s’imposer et nous pouvons Le rencontrer en toute liberté.
Il est une source d’eau vive : source d’une eau qui ne se tarit jamais.
Oui, c’est à moi que Jésus se donne ! Etonnement ? Joie ? Crainte ?

Jésus pose sur la Samaritaine un regard d’amour et lui révèle sa vraie 
grandeur. Elle découvre qu’elle porte en elle un vrai trésor, une grande
lumière. Elle qui venait puiser de l’eau, la voici inondée d’une eau vive
qui vient laver tout le poids de son péché.

Jésus don de Dieu248

Seigneur, Jésus,
comme la femme samaritaine,
tu nous donnes la vie de Dieu.
Qu’elle coule comme une source
dans nos cœurs.

Donne-moi
un cœur ouvert à ta vie
reçue le jour de mon baptême.
Je suis ton enfant,
Je suis précieux à tes yeux.
Tu comptes sur moi


En ce temps de Carême, assaillis que nous sommes par les dossiers, les infos, les réunions, les sollicitations les plus diverses n’ayons pas peur de nous arrêter à la margelle de notre puits, là où le Christ nous attend pour nous établir dans une vérité toujours plus libératrice.
« des eaux jailliront dans le désert...
et les eaux produiront une fleur de lotus magnifique ( JMP Egypte) »

Extrait du Texte : Nancy de Montpellier
Illustrations : Etienne Jung - FNP Edition
15-17, rue de l’Hôpital, B- 6060 – Gilly
Peinture Arcabas - La samaritaine -

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Notre transfiguration

16 Mars 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

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Lorsqu’un homme est totalement donné à Dieu, totalement disponible à Dieu, et Jésus seul l’a été, cela transparaît sur son visage et dans son corps. C’est peut-être une expérience de cet ordre qui est à l’origine du récit de la Transfiguration. 
Lorsque Jésus se met en prière sur la montagne, les trois disciples le voient autrement, entouré de lumière.

La tradition chrétienne a connu, et nous peut-être aussi, des regards, des visages de saints d’où émanait à certains moments une « lumière incréée », comme le disent les orthodoxes, une lumière qui manifeste quelque chose de la vie d’union avec Dieu qui habite ce corps.

Et pourtant ce corps a tout en commun avec le nôtre. C’est dans une chair semblable à la nôtrearton236-2c863 que se manifeste la gloire de Dieu. Ce que nous pourrions prendre pour une manifestation exceptionnelle de ce qu’est cet homme unique, Jésus, est tout autant une révélation de ce qu’est le corps humain, lorsqu’il se laisse habiter par la présence de Dieu : un temple. Le temple dont parlait Jésus, c’était son corps, souligne saint Jean, et saint Paul en tirera pour nous les conséquences :« votre corps est un temple du St-Esprit ».

Ne regardons donc pas la scène de la transfiguration comme un prodige qui ne concernerait que Jésus. Osons la regarder comme la révélation de ce qu’est le corps humain dans le projet de Dieu : un temple. Mon corps est un temple, le lieu où Dieu est adoré, où il est présent. La communion au corps du Christ, à la messe, nous rappelle cela de manière particulièrement forte : le tabernacle, le lieu de la présence sacramentelle du Christ, c’est aussi mon corps après la communion, c’est aussi le corps de mon voisin.

Au centre de la scène, au sommet de la montagne, Jésus, le plus grand, Jésus, le Fils bien aimé, qu’il nous faut écouter. Sa transfiguration est un signe majeur de ce qui nous lie définitivement à Dieu : un corps humain a été habité par la présence de Dieu, par la lumière de Dieu. Et tous les corps de tous les hommes en ont été transfigurés. Ils y ont retrouvé leur dignité.

Bill ViolaEt cela nous invite à percevoir, à contempler plus qu’à comprendre, que désormais, le chemin vers Dieu, ce que nous appelons la vie spirituelle, n’est pas un chemin de fuite du corps, ou d’élévation, mais un chemin d’incarnation.

Comment considérer mon propre corps comme le temple du Saint-Esprit, sans mépris, mais sans effroi ? S’il est un temple, c’est qu’il n’est pas un dieu ou une idole, mais simplement le lieu où Dieu m’a rejoint en son Fils bien-aimé.

Méditation par Frère Jean-Marie Gueullette – Lyon
extrait dominicains@ml.retraitedanslaville.org
Cardinal Jean-Marie Lustiger décédé en la fête de la transfiguration le 5août 2007
Icône : « Relevez-vous et n’ayez pas peur !»
Photo de la pièce de Théâtre "Transfiguration" Bill Viola

 

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Un coeur à l'écoute

9 Mars 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

fais-moi vivre de Ta ParoleEcouter...c’est autre chose qu’entendre !
En nous mettant à l’écoute de ce qui nous habite, ce que l’autre nous dit et en laissant résonner Ta Parole, nous sommes invités à choisir entre ce qui nous rends grands ou petits, entre ce qui nous rends profondément  heureux ou qui ne donne  qu’un bonheur passager, entre ce qui rend le monde meilleur et ce qui nous enferme dans l’égoïsme.

Aujourd’hui plus que jamais, l’adversaire de Dieu attaque le croyant dans sa qualité de croyant, en le persuadant qu’il suffit de se contenter des nourritures terrestres : le sport, les études, la carrière, l’argent, le pouvoir. Face à cette recherche de liberté absolue et d’autonomie totale, le Christ nous rappelle que ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre... mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Un coeur Ecoute233Que notre confiance
en Ta Parole, en Ton Amour pour tous et toujours
augmente en nos cœurs
et nous inspire à faire les bon choix.

Seigneur Jésus,
tu es seul dans le désert
et tu te mets à la disposition
de Dieu ton Père.

Donne-moi un cœur à l’écoute
de Ta Parole de vie,
un cœur d’amour et de pardon.
Que je cherche sans cesse
à combattre le mal
et à faire le bien.

Textes : Nancy de Montpellier
Illustrations : Etienne Jung
FNP Editions
15-17, rue de l’Hôpital-B- 6060 - Gilly

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Chercher d'abord le Royaume des cieux et sa justice

1 Mars 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Wall-Street




"Vous ne pouvez servir en même temps Dieu et l’argent" : voilà ce que Jésus nous rappelle dans l’Evangile de ce dimanche, avant de nous exhorter à ne pas nous inquiéter de ce que nous mangerons et de quoi nous nous vêtirons.

Jésus ne condamne pas le fait d’avoir de l'argent mais bien «de servir l'argent».
Lui qui, à Nazareth, avait travaillé avec son père, à la sueur de son front, lui qui a reproché au mauvais serviteur de ne pas avoir fait fructifier son argent à la banque dans la parabole des talents, ne condamne pas l’usage de l’argent mais l’asservissement à l’argent.

Jésus dénonce l'esclavage de l'argent qui est le véritable cancer de nos sociétés. Sous le rythme infernal, notre société occidentale impose la course au standing, au luxe extrême, aux gadgets de toutes sortes. On gaspille les ressources de la planète aux  profits d’un petit nombre de spéculateurs. On continue le pillage des pays pauvres au profit des pays riches. La cupidité de Wall Street a provoqué la crise économique actuelle et a ruiné des millions de personnes. Pendant que croulait l’économie mondiale, certains requins de la finance engrangeaient des sommes colossales. À cause de leurs décisions irresponsables, un nombre incalculable d’honnêtes gens ont perdu leur emploi. Cette crise a provoqué un désarroi sans précédent dans tous les pays du globe.

Ce que le Christ souligne aujourd’hui, c’est qu'il ne faut pas prendre l'argent comme une idole ou une divinité qui nous asservisse complètement. Jésus veut nous arracher à l'idolâtrie et au pouvoir de l'argent, car l’argent peut être un merveilleux serviteur, mais il est un très mauvais maître.

A la fin du texte, Jésus résume son enseignement en une formule dense et vive : «Cherchez d'abord le Royaume des cieux et tout le reste vous sera donné par surcroit !» Cela doit être notre premier soucis et non pas le dernier. Dans cette recherche du Royaume, nous trouverons la justice, le partage équitable, le développement, la fraternité humaine et la paix entre nous.

source Père Jean-Michel Allard cursillos.ca
photo Wall-Street


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