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Le berceau du fer

meditation

La flamme de l'espérance

1 Novembre 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

La flamme de l'espérance

L’homme n’est pas fait pour mourir. C’est pourquoi la mort d’un proche nous fait tant souffrir. Brusquement, nous ne savons plus rien de l’être aimé. Où est-il parti ? Que ressent-il maintenant ? Quand vais-je le revoir ? Cette attente après la mort peut être très difficile. Il faut se forcer à vivre malgré l’absence, trouver le courage de reprendre les activités quotidiennes, garder en soi la flamme de l’espérance et en éclairer d’autres dans leur propre chagrin… Tout ceci éprouve nos forces et, souvent, notre foi.

Seul le maître peut dissiper les ténèbres de nos impatiences ou de nos doutes. En effet, lui seul peut réunir tous ceux qui l’aiment. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. La mort nous tourne vers Dieu. Mais qui attend qui, finalement ? Dieu est autant celui que nous attendons que celui qui nous attend. Un véritable Père ne peut abandonner ses enfants. Nos défunts sont pour nous le rappel de cette promesse divine.

La flamme de l'espérance

L’évangile de Luc montre que rien n’est perdu en amour. Le bonheur que nous avons vécu ensemble ne se disperse pas après la mort. Il nous rassemble au contraire. Nous partageons cette espérance avec ceux qui nous ont précédés sur le chemin de la vie et dont l’Église fait mémoire aujourd’hui. Le jour des fidèles défunts ne doit pas être un jour de tristesse ou de regrets. En nous rendant au cimetière, il nous est donné de contempler le projet de Dieu pour l’homme : une immensité et une éternité d’amour qui a déjà commencé pour chacun d’entre nous.

Père Vincent Leclercq – Prions en Eglise N° 335 - Photo du cimetière N.D. Hayange

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Heureux les coeurs pauvres

31 Octobre 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Meditation

Heureux les coeurs pauvres

La fête de Tous les Saints est une fenêtre d’espérance. Elle tire nos regards vers le haut. Elle nous rappelle que l’horizon véritable de nos existences humaines est la sainteté, une réalité palpable et visible. La sainteté accomplie porte le nom de Béatitude. Elle est la joie des cœurs pauvres et des pacifiques. Elle est déjà donnée à la foule des saints du ciel, entrés dans le Royaume de Dieu, canonisés ou non, qui unissent leurs voix pour nous encourager à leur suite.

Pour nous, gens de la terre, le bonheur est une promesse et nous sommes en marche vers cet horizon de joie plénière. Les Saints sont nos compagnons de route. Leur invincible force est d’avoir cru que les ténèbres n’arrêtent pas la lumière. Avec cette incroyable espérance et pleine assurance, ils ont mis leur foi dans le Christ, la Lumière qui luit en ce monde. Les mains ouvertes et le cœur dépossédé de tout, les Saints ont eu pour ‘ feuille de route ’ la mise en œuvre de la douceur, du partage des richesses, petites et grandes, de la défense de la justice et de la consolation des affligés.

Heureux les coeurs pauvres

La Toussaint est une fête joyeuse, une anticipation de la « Communion à venir », une fête de l’Espérance, qui célèbre tous les êtres chers qui nous ont précédés, un Prélude à la vie auprès de Dieu, qui fait une jonction entre deux réalités, d’une part notre monde et la longue histoire de l’humanité, et le royaume de Dieu.

Prenons le temps de nommer ceux et celles qui nous ont quittés récemment, ceux dont la mort plus lointaine reste gravée en nous….
Prenons aussi le temps de nous immerger dans cette foule d’hommes et de femmes que nous ne connaissons pas mais à laquelle nous sommes reliés, dont nous sommes solidaires.

Bonne fête à chacun

Méditation François Roger
Tableau "les béatitudes" de Françoise BURT
Z.

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Maître, quel est le plus grand commandement ?

25 Octobre 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Maître, quel est le plus grand commandement ?

Jésus est poursuivi inlassablement par ses adversaires. Tous l’épient pour le prendre en défaut : les groupes religieux, les scribes et les pharisiens! Faut-il payer l’impôt à César ? Faut-il croire que la résurrection est possible ? L’un d’eux lui demanda pour le mettre à l’épreuve, dit le texte :« Maître, dans la Loi, quel est le plus grand Commandement ? »
Bien que la question du docteur de la loi ne porte que sur « le » plus grand commandement, Jésus en propose non pas un mais deux et il les unit l’un à l’autre.
Le premier de ces deux commandements ne surprend pas les pharisiens : «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et tout ton esprit.» C’est en toute lettre dans la grande prière juive, celle que l’on récite trois fois par jour, tourné vers Jérusalem. Ensuite, Jésus ajoute un second commandement tiré du Livre de Lévitique : «Tu aimeras ton prochain comme toi-même.» Ce précepte, les pharisiens le connaissent bien lui aussi.

Maître, quel est le plus grand commandement ?

Mais la grande nouveauté, qui a fait scandale auprès de ces hommes très religieux, c’est de mettre sur le même plan Dieu et le prochain, l’amour de Dieu et l’amour du prochain.
Pour Jésus, il n’y a pas deux amours, il n’y en a qu’un et l’attitude envers le prochain vérifie la qualité de notre attitude envers Dieu.
Il n’est donc pas question de choisir entre Dieu et l’être humain, comme on le faisait au temps de Jésus et comme on le fait souvent encore aujourd’hui. Il n’y a pas de concurrence entre les deux amours : l’amour est de l’ordre de la communion.

Maître, quel est le plus grand commandement ?

Il y a un autre aspect important dans la réponse de Jésus : il nous donne une nouvelle définition du prochain. Dans le texte de S. Luc qui raconte la même histoire, Jésus répond par la parabole du bon Samaritain. Jésus renverse alors la notion de prochain : Le prochain n’est pas celui qui est blessé, qui est proche de nous et qui a besoin d’aide, mais celui qui se rapproche de cette personne en détresse. Qu’il s’agisse d’aider un blessé, un malade, une personne âgée, un enfant abandonné, une personne seule, le prochain, c’est vous, c’est moi lorsque nous nous rapprochons de cette personne en difficulté. Et, selon Jésus, cela n’a rien à voir avec la nationalité, la religion ou le parti politique. Dans la parabole du bon Samaritain, le Seigneur évite de mentionner la race, la nationalité ou la proximité sociale de la personne blessée. Tout ce qui compte, c’est le besoin qu’elle a d’être secourue.

L’amour est une découverte. Et pour le découvrir il me faut sentir que je suis aimé par quelqu’un inconditionnellement. Alors quand je sais que je suis tout pour quelqu’un alors je n’ai plus besoin de commandement mais je rentre dans la joie de l’amour.
Tout dans le christianisme doit être orienté vers cet amour de Dieu et du prochain : la prière, l’écoute de la parole de Dieu, les sacrements, l’eucharistie, tout cela a pour but de faire grandir en nous cet amour de Dieu et du prochain, et la qualité de notre présence dans notre engagement.
On se plaint souvent aujourd’hui que tout change dans la religion et dans la civilisation autour de nous. Jésus nous redit ce matin : Ce qui ne change pas ce sont ces deux commandements de l’amour : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur… et tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Extrait de cursillos.ca – Père Yvon-Michel Allard
Peinture Evangile et Peinture - Bernadette Lopez

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Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu

18 Octobre 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu

Rendez à César...Nos connaissons tous cette réponse de Jésus, mais elle n’a rien à voir avec la séparation de l’Église et de l’État. Le Seigneur nous rappelle dans l’Evangile d’aujourd’hui qu’aucun empereur, aucun président, aucun chef de gouvernement ne peut tout contrôler dans nos vies.

Ce que Jésus répond à ceux qui cherchent à le prendre en défaut afin de l’accuser devant le représentant romain, c’est qu’il faut respecter l’autorité civile mais, souligne-t-il, l’empereur n’est pas tout puissant. Sur la pièce d’argent qu’on lui présentait, il y avait l’effigie de Tibère, qui gouvernait l’immense empire romain, et l’inscription «Tibère Auguste, Fils du divin Auguste ». Le Christ conteste cette affirmation et dit que l’empereur n’est pas divin, il n’est pas Dieu. L’être humain est créé à l’image de Dieu : «Homme et femme il les créa, à son image il les créa». Nous appartenons à Dieu et non à l’empereur.

Rendez à Dieu ce qui est à Dieu. Voilà chacun renvoyé à sa liberté face à Dieu.
Nous avons à partager le monde d’aujourd’hui notre foi et notre comportement moral, nos espérances, nos rêves. Nous avons à conserver notre liberté intérieure et notre sens critique. Le pouvoir politique, quel qu’il soit, n’a pas le droit d’envahir les consciences et de s’emparer de tout l’être humain.

Jésus mets en valeur «nos devoirs envers Dieu », alors qu’on lui posait la question sur nos devoirs envers l’empereur. Jésus n’a jamais voulu empêcher les gens d’être des citoyens responsables, mais il nous rappelle que la politique n’est pas la seule réalité dans nos vies. L’État joue un rôle important mais il ne peut avoir le monopole de nos vies.

Les gouvernements sont amenés, à passer des lois et des règlements qui vont à l’encontre de nos propres valeurs chrétiennes, mais cela ne doit pas nous empêcher d’exercer notre liberté chrétienne et d’agir selon notre propre conscience.

Dans un monde où toutes les opinions ont pignon sur rue, où les images télévisuelles, internet, les portables, les réseaux sociaux envahissent nos espaces visuels, notre champs de liberté, il faut beaucoup de discernement pour faire la part des choses et savoir « rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »

Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu

Dieu nous appelle à vivre « dans » ce monde, un monde où nous aurons à trouver l’attitude " juste" à l’égard des choses car nous utilisons l’argent dans la vie économique et participons à la vie politique : dans cette logique des nécessités il nous faut faire entrer la logique évangélique, la loi du don. La puissance du don est une richesse dans notre société, dans nos méthodes de gestion : c’est cela rendre à Dieu ce qui est à Dieu : perdre la logique du « dieu argent » pour entrer dans la gratuité. Là est la source de la vie, la source de la joie, conduisant sur le chemin vers la Paix.

Extrait du Père Allard @cursillos.a
Image Evangile et Peint
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Venez aux noces, tout est prêt !

11 Octobre 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Venez aux noces, tout est prêt !

Dans l’Evangile d’aujourd’hui, Matthieu nous présente deux paraboles de Jésus, l’une à la suite de l’autre : celle du banquet de noces et celle du vêtement de fête. Chacune d’elles éclaire un aspect important du Royaume de Dieu.

La première parabole nous rappelle que la rencontre avec Dieu est une grande fête. Le banquet est signe d’amitié et la porte est ouverte à tous : «ils rassembleront tous ceux qu’ils rencontreront, les mauvais et les bons». Personne ne peut dire: «Moi je ne suis pas digne, je ne suis pas invité». La séparation entre les bons et les mauvais est disparue. Toutes les barrières tombent : «Allez aux croisées des chemins et invitez tous ceux que vous rencontrerez». Comme le dit Saint Paul : «dans la maison du Père, il n’y a ni Grec ni de Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni homme ni femme, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni homme libre»... Blancs et noirs, chrétiens et musulmans, jeunes et vieux, hommes et femmes, riches et pauvres... tous sont invités.

La parabole est claire : le roi invite tout le monde. Le Royaume de Dieu n’est pas une société de gens parfaits, mais de pécheurs pardonnés. La discrimination et l’apartheid n’existent plus.

La deuxième parabole, celle du vêtement de noces, est différente de la première. Dieu continue à inviter mais il demande notre participation : il veut des partenaires actifs qui participent à la construction du Royaume de Dieu.

Comme vêtements de fête, saint Paul nous fait une belle suggestion : «Comme des élus de Dieu, mes bien-aimés, revêtez le vêtement d’amour et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres. Pardonnez-vous l’un à l’autre comme le Christ vous a pardonné. A votre tour, placez par-dessus tout la charité, ce lien parfait.», «dépouillez-vous du vieil homme... et revêtez l’homme nouveau, créé selon Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité».

Cette deuxième parabole nous rappelle que le salut n’est jamais automatique: il faut répondre à l’invitation de Dieu en nous transformant, en nous convertissant.
L’invité au banquet, qui n’avait pas de vêtement de fête, ne pouvait donc participer car il lui manquait une disposition fondamentale : l’âme festive et l’esprit de service.

Venez aux noces, tout est prêt !
Cette joyeuse invitation lancée dans l’évangile de ce dimanche est bien la marque de notre Dieu. Sans cesse, Il appelle et convoque ; Il ne se lasse ni des refus, ni de l’indifférence, Il insiste, et persévère sans relâche.

Il nous faut entrer dans l’esprit de cet appel si généreux de Dieu : Il veut nous combler du don de sa Vie, pour qu’à notre tour, nous entrions dans son projet d’amour pour tous les hommes. A chaque Eucharistie, Il se donne lui-même entièrement, pour que nous nous donnions les uns aux autres, sans crainte et sans limite : « Heureux les invités au repas du Seigneur » ?

Extrait de cursillos.ca - Père Yvon-Michel Allard
Peinture Evangile et Peinture – Bernadette Lopez

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La Joie de l'Evangile

4 Octobre 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

La Joie de l'Evangile


Voilà le titre de l’Exhortation apostolique du pape François. Ce document présente les conclusions et les orientations de la réflexion menée par les évêques ayant pour thème l’annonce de l’Evangile dans le monde contemporain.

Le pape rappelle qu’annoncer l’Evangile du Christ est la mission de tout baptisé et de toute l’Eglise. C’est pourquoi, dit-il : « J’invite chaque chrétien à renouveler aujourd’hui même sa rencontre personnelle avec Jésus-Christ ». Car, comment témoigner de la joie de l’Evangile (ce mot veut dire « Bonne Nouvelle ») si nous ne sommes pas en communion de confiance et d’amour avec Celui qui est Bonne Nouvelle de Paix, de réconciliation, de vie, d’espérance, pour tout être humain ?

Vivre en communion avec le Christ nécessite d’entrer dans la dynamique de « la sortie », une sortie d’un repli sur soi-même, pour aller à la rencontre du Christ. De là jaillit la « sortie missionnaire », une « sortie de son propre confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Evangile ».
Vivre de l’Evangile, c’est grandir en humanité, devenir davantage respectueux de l’humanité de l’autre et être semeur d’une humanité sans cesse renouvelée dans l’amour.

L’enjeu, souligne le pape, est entre autres, la place du pauvre dans la vie sociale et ecclésiale. N’est-il pas victime de la « mondialisation de l’indifférence » et donc d’être davantage marginalisé ? « Ne pas faire participer les pauvres à ses propres biens, c’est les voler et leur enlever la vie ». La place que le chrétien fait aux pauvres révèle la grandeur et la vérité de sa vie de disciple du Christ. Evangéliser c’est aimer !

Dans ce regard que le chrétien porte sur le monde et sur ceux que l’on nomme les plus petits, les plus faibles dans notre société, il ne peut oublier qu’il est conduit d’abord à se laisser évangéliser par ceux-là mêmes auxquels il annonce l’amour du Christ. Pour annoncer l’Evangile chaque chrétien, chaque communauté chrétienne doivent se laisser d’abord évangéliser par la Parole de Dieu, par la prière, par l’accueil de l’action de l’Esprit de Dieu, par la rencontre avec les autres.

Le pape rappelle l’importance de la prière d’intercession dans l’évangélisation. Il cite l’apôtre Paul dont la prière est remplie de personnes :« En tout temps vous êtes dans toutes mes prières (…) car je vous porte dans mon cœur ».
Le baptisé est un chrétien missionnaire. Par là, il fait l’expérience de la joie de l’Evangil
e.

Extrait Père Jean Tribut – paroisse d’Avallon

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Va travailler aujourd'hui à ma vigne

27 Septembre 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Va travailler aujourd'hui à ma vigne


Le Christ nous rappelle aujourd’hui dans l’évangile du 26e dimanche que ce qui compte dans la vie, ce ne sont pas les belles paroles mais les actes. On juge quelqu’un sur ce qu’il fait et non pas sur ses bonnes intentions. C’est le fils qui finit par aller travailler dans la vigne qui fait la volonté de son père.

Dans nos sociétés modernes d’aujourd’hui, l’un des drames de la vie sociale se produit lorsque la parole donnée cesse d’être fiable, de se traduire en actes, lorsqu’on perd confiance dans ce que disent les autres. C’est alors, que nous ne croyons plus aux discours des politiciens, aux promesses de la publicité, aux jugements de certains journalistes. La parole donnée semble avoir perdu sa valeur et, en conséquence, la confiance dans nos représentants, dans nos institutions disparait. Même dans la vie familiale, tout semble fragile et provisoire. Les promesses et les engagements sont de courte durée.

Dans ses orientations, le christianisme est exigeant et notre foi chrétienne ne doit pas être une foi de paroles seulement, mais une foi active qui influence tous les aspects de notre vie : la famille, le travail, les loisirs, les relations avec les autres… Le christianisme nous renvoie à nos responsabilités quotidiennes. Il s’agit de «faire» d'en « vivre » et non de «dire».

Dans notre vie, il est toujours temps de se reprendre. Quelle que soit notre histoire, quels que soient nos refus précédents, un changement est toujours possible. Avec Jésus nous ne sommes jamais enfermés dans notre passé. Nous avons toujours une deuxième chance. Personne n’est figé dans ce qu’il a fait auparavant. L’avenir reste ouvert.
Pour Dieu, personne n’est étiqueté ou figé dans le temps. Il n’y a que des hommes et des femmes en pleine évolution qui avancent ou qui reculent. Les publicains et les prostituées ne sont pas meilleurs que les autres, mais ils entrent dans le Royaume parce qu’à un certain moment, ils ont changé de direction, ils se sont convertis.

La parabole des deux fils est un appel au changement et au renouveau. Dans la vigne du Seigneur, il y aura toujours de la place pour ceux et celles qui répondent à son invitation. C’est ce qui est arrivé à Zachée, Marie Madeleine, la Samaritaine, et tant d’autres.

Va travailler aujourd'hui à ma vigne

Les jeux ne sont jamais faits. Il est toujours possible de changer, de repartir à zéro et de nous engager dans les voies de Dieu, c’est-à-dire - pour utiliser les mots de la parabole de l’évangile - de changer d’opinion et d’aller travailler dans la vigne du Seigneur à l’image d’un Vincent de Paul que nous fêtons aujourd’hui et qui n’a pas dit “oui” sans engager toute sa vie. Il a lutté contre la foi de façade de certains chrétiens du dimanche, contre les injustices envers les plus pauvres, il a lutté pour améliorer le sort des galériens et des prisonniers et pour secourir les enfants abandonnés, il a lutté contre le manque de sérieux de la formation des prêtres, et, en haut lieu, contre les ravages de la guerre. Comme lui Passons “de l’amour affectif... à l’amour effectif !”

26e dimanche du temps ordinaire
Extrait du Père Allard cursillos.ca
Peinture Fernand
Léger

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Allez vous aussi à ma vigne

20 Septembre 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Allez vous aussi à ma vigne

La parabole d’aujourd’hui commence très tôt le matin, sur la place publique d’un village de Palestine. Les «journaliers» sont là, attendant qu’on les embauche.
Ces gens qui vivent au jour le jour, de façon très précaire, espèrent que quelqu’un leur donne du travail : «Pourquoi restez-vous là, sans rien faire?», demande le maître du domaine. «Parce que personne ne nous a embauchés».

Le problème du manque de travail est l’une des plaies de notre siècle. Dans les pays industrialisés, des millions de postes de travail ont été supprimés ces dernières années. À travers le monde, la moitié de la population n’a pas de travail fixe et doit survivre avec un salaire de famine d’un ou trois euros par jour. La parabole des ouvriers de la vigne nous rappelle ce problème permanent.

Le Christ souligne, dans l’Evangile, que dans le Royaume des cieux, tous sont invités à travailler dans la vigne du Seigneur. Dans cette vigne, il n’y a pas de chômage et il n’est jamais trop tard pour répondre à l’invitation de Jésus.

A l’heure de la paye, nous sommes assurés que le Seigneur nous donnera un salaire équitable et généreux : «Allez à ma vigne et je vous donnerai ce qui est juste». Il n’y a pas de prime d’ancienneté dans la vigne du Seigneur mais il y a toujours un salaire généreux à la fin de la journée.

Allez vous aussi à ma vigne

Finalement, même si nous n’avons pas travaillé toute la journée - à cause des circonstances de la vie, ou encore par négligence, insouciance ou manque d’intérêt, le Seigneur continue à nous inviter. Nous ne sommes jamais trop âgés pour reprendre le travail ou pour nous joindre aux autres travailleurs.

Pour Dieu, nous ne sommes ni des mercenaires, ni des employés, mais des amis. «Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que je suis bon ?» Notre Dieu est un Dieu qui répand ses bienfaits à profusion, qui «appelle» et «invite» à toute heure, à tout âge, dans toutes les situations...
Nous sommes invités nous aussi à entrer dans la vigne du Seigneur, lieu de bonheur et d’alliance avec Dieu et avec les autres, symbole de la bonté et de la générosité de Dieu: Allez vous aussi à ma vigne

Extrait de la méditation du Père Yvon-Michel Allard, Canada

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Fête de la Croix Glorieuse

14 Septembre 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Fête de la Croix Glorieuse


Ce que proclame aujourd’hui la foi de l’Eglise en la fête de la Croix Glorieuse c’est que la vie et le bonheur ne sont liés ni au succès, ni à l’avoir, ni au pouvoir. La vie et la joie véritables peuvent ouvrir leur chemin jusque dans l’échec, la souffrance et la mort, depuis que de la mort du Christ sur la Croix a surgi la vie, et que du tombeau vide a jailli l’espérance.
Les chrétiens voient dans la croix du Christ la preuve ultime de l’amour infini de Dieu qui « a donné son Fils unique » pour que tout homme obtienne la vie éternelle.

Le Christ est solidaire et il meurt pour que la haine et le péché soient vaincus par l’amour. Il meurt en solidarité avec tous ceux et celles qui souffrent des injustices de notre monde, qui sont victimes de la discrimination, de la brutalité de la guerre, des tortures, des emprisonnements
Le Christ a donné sa vie et il souhaite que ceux et celles qui le suivent portent leur croix par amour pour les autres, en vivant les valeurs de l’Evangile.
Dieu le Père n’a pas condamné son fils à une mort violente, ce sont les hommes qui l’ont cloué à la croix. Mais Dieu a accepté que Jésus aille jusqu’au bout de l’amour. C’est le sens profond de la fête d’aujourd’hui .
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique

Regardons simplement la croix du Christ : le Seigneur y donne sa vie, Jésus apporte salut et vie éternelle à tous ceux qui regardent vers lui avec foi. La Croix, instrument de mort, devient bois de Vie.
Le Seigneur y révèle l’amour du Père : L’Amour de Dieu est rendu visible, tangible, par le Signe de la Croix. C’est là que Dieu nous aime jusqu’à l’extrême. En se mettant au rang des malfaiteurs, en « se faisant péché pour nous », Jésus témoigne que personne n’est exclu de la miséricorde divine.
C’est ainsi que la Croix est glorieuse et qu’elle est signe d’Espérance.

Extrait de @cursillos.ca - @croire.com
Photo de la croix de l'église de Pontma
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Quand nous recréons des liens... Jésus vient !

6 Septembre 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Quand nous recréons des liens... Jésus vient !


Si nous croyons que le Christ a fait de nous un Corps, comment accepter qu’un membre s’en détache ? Solidaire, nous avons le devoir de conduire notre frère sur les chemins de la réconciliation.
Mais ce n’est pas évident. Avant toutes choses, je dois faire la lumière sur moi-même, reconnaître la « poutre » qui est dans mon œil. Attitude de vérité et d’humilité : que je n’aille pas me croire meilleur que les autres !

Pour faire la vérité, l'Evangile de ce dimanche nous apprend à nommer ce qui est mal. Si donc je vois un frère qui s’égare, ce sera un acte d’amour fraternel que de l’aider à voir le mal qu’il commet. Il ne s’agit pas de porter un jugement. Il ne s’agit pas de condamner, de rejeter ou d’exclure. Il s’agit de "gagner" le frère, c’est-à-dire de le faire exister davantage dans l’amour. Jésus insiste : "Ce faisant, tu auras gagné ton frère."

Bien sûr cela suppose de la discrétion, de la prudence, du bon sens, de l’humilité. C’est difficile. Il faut un certain courage, celui de l’amour. Vivre en communauté fraternelle demande ce courage de l’amour qui est recherche de la vérité, en nous-mêmes, chez l’autre et entre nous.

Ce que Matthieu veut nous faire comprendre, c’est que la présence de Jésus, aujourd’hui, c’est notre « être ensemble », au nom de Jésus, lorsque nous sommes réunis en EAP, en équipe liturgique, en réunion avec les familles, les enfants...

L’Église a mission de réaliser cette communion, par l’ouverture aux autres, pleine de franchise et d’amour, en restaurant les liens qui risquent de se rompre. "La division, les médisances, ce n'est pas l'Eglise", affirme le pape François ce 27 août 2014, lors de l'audience générale, place Saint-Pierre. Il encourage à voir "les dons des autres, plutôt que leurs défauts".

A chacun de nous donc de travailler à l’unité de nos communautés chrétiennes en créant, recréant des liens entre nous, car notre relation à Dieu n’existe pas en vérité dans le seul « face à face » avec lui. Notre foi se vit toujours dans notre relation aux autres.

La présence réelle du Christ ne se limite pas au pain consacré. Christ est aussi là au milieu de nous, présent à chaque fois que nous gagnons un frère, une sœur ...
Faut-il désespérer quand nous ne voyons pas le succès de nos efforts de réconciliation ? Non. Il faut croire à l’efficacité, invisible à nos yeux, de la prière. Et plutôt que de critiquer les autres, prions pour eux. Voilà une bonne manière d’être responsable de ses frères.

Extrait de la méditation @vazyjetecrois

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